Danse « Dehli »

Det Kaizen

Les Aventurier.e.s
Photo © Simon Gosselin

Un espace unique : un salon réservé aux familles dans un hôpital de jour. Dans chaque pièce il y a une légère variation de l’espace.
Comme si nous entrions par une autre porte dans un autre espace-temps. Six personnages traversent les sept pièces. Catherine
La femme âgée
Une infirmière
Andreï
La mère
Olga
On pourrait croire à une linéarité, il n’y en a aucune.
Il y a toujours quelqu’un qui meurt.
Il y a toujours un acte de décès.
Ils meurent tous une fois.
Sauf l’infirmière. Figure de compassion et porteuse d’un discours utopique ? Amour et mort, rivalités, admirations et désaccords.
Nous sommes à des moments de bascule, de rupture, dans la vie de ces person- nages.
Un dialogue identique au cœur de chaque pièce revient sans cesse, comme une rengaine.
La danse Delhi traverse toutes les pièces et marque tous ceux qui l’ont approchée. Le public travaille et empile au fur et à mesure les informations sur chaque person- nage.
Les comédiens saluent à chaque fin de pièce.
Nous sommes dans des vies parallèles.
Nous assistons à des fragments de vies.
Nous sommes dans un puzzle.
Comment appréhende-t-on la mort ?
Comment réagit-on face à la mort ?
Comment faire face à la douleur ?
Comment faire face à l’amour ? Au choix ?
Nous sommes dans une comédie satirique.
Nous sommes dans un mélodrame.
Nous sommes dans un vaudeville.
Nous sommes dans une histoire qui contient le monde.
Nous sommes dans un mouvement.